Atelier de restitution de deux études portant sur les femmes et la transhumance et sur la médiation locale des conflits agro-sylvo-pastoraux
Le mardi 24 janvier 2023 à Nouakchott Hôtel, la Plateforme de Dialogue Sectoriel Multi Acteurs sur l’agropastoralisme en Mauritanie (Rim-Rural) a animé un atelier de restitution de deux études portant sur les femmes et la transhumance et sur la médiation locale des conflits agro-sylvo-pastoraux.
Ont pris part à cette rencontre, les services techniques de l’Etat (Ministère de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille, ainsi que Ministère de l’Environnement et du Développement Durable), les Partenaires Techniques et Financiers (FAO), les Organisations Socioprofessionnelles (GNAP, Collectif National des Femmes Eleveuses et Pasteures), des ONG (ACF, CISP, COOPI…) des experts (Rachel TOUYER), les équipes de IRAM et de la plateforme de dialogue sectoriel RIM-Rural.
Ces études ont été réalisées par IRAM dans le cadre de la mise en œuvre du programme RIMRAP COPCO financé par l’Union Européenne en partenariat avec leGouvernement mauritanien. Un programme dont la finalité est le renforcement de la résilience des acteurs intervenant dans le développement rural.
Cet atelier de partage des résultats des études restituées par Charlotte SECCO (Femmes et Transhumance) et Lina AMSSIDER (médiation locale des conflits agro-sylvo-pastoraux) est porté et piloté par le Groupe Thématique Gestion territoriale des Ressources Naturelles de la plateforme RIM-Rural.
Son objectif consiste à mettre en débatles constats et enseignements afin d’identifier les recommandations suite à ces deux études dans l’optique de proposer des solutions adaptées.
Les principales recommandations qui se dégagent au terme des échanges sont :
L’amélioration des conditions de mobilité des femmes au cours de la transhumance, l’autonomisation de la femme ;
Assurer l’accès des filles (et des garçons) à l’éducation et la poursuite de la scolarité jusqu’à la fin du cursus scolaire ;
La transformation du système d’élevage en s’appuyant sur les liens sociaux et s’adapter à des systèmes d’elevages qui évoluent rapidement
Optimiser la baisse de la mobilité familiale : développement d’activités de maraichages et d’activités génératrice de revenus ;
Être vigilent aux disparités de genre derrière les questions liées à la jeunesse
Sur la médiation locale des conflits agro-sylvo-pastoraux les différentes recommandations s’articulent autour de :
La synergie entre les programmes des différents acteurs en se basant sur les projets de médiations
La formation des médiateurs afin de renforcer leur compétence et connaissances sur les textes juridiques
La vulgarisation des outils existants tels que les référentiels et autres documents techniques et les rendre performants à l’endroit des acteurs du développement
Accorder davantage d’importance à l’articulation des structures et mécanismes de gestion des litiges endogènes et exogènes de manière à se prémunir du risque d’envenimer certaines situations du fait de jeux de pouvoir entre acteurs de la médiation.
Mener des actions de sensibilisation auprès de ces acteurs à propos par exemple d’une meilleure compréhension des systèmes de production de façon à déconstruire certains préjugés à l’origine d’un certain nombre de conflits entre groupes sociaux
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