Renforcement Institutionnel en Mauritanie vers la Résilience Agricole & Pastorale
Le RIMRAP, comprendre le programme
La réponse de l’Union européenne
L’Union européenne a fait de la SANAD (Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et Agriculture Durable), son premier secteur de concentration dans ce pays en investissant 80 M€ dans 3 programmes : le RIMRAP pour l’appui institutionnel, le RIMDIR pour l’appui aux infrastructures et le RIMFIL pour l’appui aux filières dans le cadre du 11ème Fond Européen de Développement (FED).
Le développement rural pour la sécurité
Evaluer les besoins : avant toute intervention, l’Union européenne a commencé par commanditer en 2013 une vaste étude sur l’ensemble du pays
On commence par quoi ?
A quelles questions a répondu l’étude ?
La RISAP (Revue Institutionnelle du Secteur Agro-Pastoral) comme on l’a appelée, a répondu à 3 questions fondamentales :
1 - Quel type d’administration incarne actuellement le Ministère du Développement dans le pilotage de la stratégie de développement du secteur rural (SDSR) ?
2 - Comment améliorer l’environnement interne et externe du secteur afin de construire de nouvelles dynamiques de développement rural axées sur des filières efficaces et une offre satisfaisante de services aux éleveurs et agriculteurs ?
3 - Comment améliorer l’efficacité du développement dans les sous-secteurs de l’agriculture et de l’élevage selon les principes des Déclarations de Paris, d’Accra et de Busan ?
Pour quel résultat ?
La RISAP, a conduit à réserver la majeure partie des fonds du 11ème FED au développement rural et durable et à la structuration des 3 programmes RIMRAP (appui institutionnel), RIMDIR (appui aux infrastructures) et RIMFIL (appui aux filières).
Le RIMRAP, 1ère étape de la SANAD
Renforcer la résilience des populations vulnérables face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle grâce au RIMRAP.
Le RIMRAP C’est…
Quels sont les points forts du RIMRAP ?
Un consortium, problème ou solution ?
Le RIMRAP, un programme innovant ?
Quelle coordination pour le RIMRAP ?
Le défi de mener des actions
cohérentes avec 24 parties prenantes
et des objectifs ambitieux
Quel pilotage possible ?
Dès le montage du projet, les difficultés étaient perceptibles.
Aussi, la question s’est vite posée : Comment faire pour coordonner un programme qui implique autant d’acteurs différents dans 4 régions ? De ce point de vue, le rôle de l’assistance technique s’est avéré décisif.
Par le Ministère ?
Au début du programme, la coordination a été revendiquée par le Ministère mais la gestion directe figurant dans la convention de financement était incompatible avec cette requête. En outre, le renforcement institutionnel qui visait essentiellement les Ministères eux-mêmes devait, pour davantage de neutralité et d’efficacité, être appuyés de l’extérieur.
Par l’Union européenne ?
L’option choisie par la DUE d’une gestion dite “directe” la plaçait en charge de cette coordination. En pratique, elle a choisi de déléguer opérationnellement ce rôle à l’Assistance Technique sans lui en donner réellement les moyens légaux (pas de hiérarchie avec les autres partenaires). Une solution médiane qui n’a pas été sans conséquences : une implication limitée du Ministère et une harmonisation difficile des actions des partenaires.
Quelle place pour l’assistance technique ?
Statutairement, l’Assistance Technique (AT) jouait donc un rôle de contrôle qualité et de coordination sans en avoir vraiment l’autorité. Géographiquement, elle a dû se répartir dans un premier temps dans deux bureaux des Ministères de l’élevage et de l’agriculture qui ont fusionné fin 2018 pour redonner naissance au Ministère du Développement Rural (MDR). Cette localisation, d’abord physiquement distante mais surtout isolée du reste des autres organes du MDR n’a pas toujours facilité la communication avec les autres directions du Ministère.
Avec le recul, il aurait sûrement été préférable que le programme soit logé au niveau du Secrétariat Général ou du Cabinet en raison de la transversalité de son action. Cela aurait aussi permis de mobiliser davantage l’UE au niveau politique.
L’AT, composée d’une équipe d’expertise en élevage, agronomie, suivi-évaluation et communication, a également été une cellule de ressource pour le secteur rural. C’est ainsi qu’elle a été régulièrement sollicitée par la délégation de l’UE pour appuyer le montage des programmes de développement rural, comme les RIMDIR, RIMFIL, SAFIRE ou PACAO, par le Ministère pour renforcer ses actions ou ses stratégies et par plusieurs acteurs du RIMRAP afin d’apporter des éclairages ou des appuis utiles
A l’heure actuelle, la résilience des populations mauritaniennes continue à être appuyée à travers de nombreux programmes d’aide mais surtout grâce aux capacités d’adaptation des hommes et des femmes qui vivent dans les zones rurales et, depuis des siècles, ont su tirer partie des ressources naturelles qui les entourent, aussi minimes soient-elles.
A titre d’exemple, un village coupé du monde où les femmes regroupées en coopérative ont monté une boucherie et une boutique : C’est à Ehil Samba dans le Hodh El Chargui.
Quelle coordination ?
AXE 1 – Renforcement
institutionnel
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AXE 2 – Gouvernance des ressources locales
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AXE 3 – Informations sur le secteur rural
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Le RIMRAP –
Mode d’emploi
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